10/20/2016

Café de Flore, Paris...gallantrie "Lumières"

Revue de LES DERNIERS LIBERTINS, de Benedetta Craveri par Jacques de Saint Victor dans le Figaro du 13 octobre 2016, p12
Gli Ultimi Libertini, en italien: http://www.lafeltrinelli.it/smartphone/libri/benedetta-craveri/ultimi-libertini/9788845930362

Je me souviens de Zinab, dans le Figaro Magazine d'un ancienne dimanche qui finissait sa "lettre a un frere tunisien, par dire, "tu ne s'assoirerais pas dans un cafe lire Figaro Magazine le Dimanche."
(Zineb El Rhatoui,  Lettre ouverte a un candidat au djihad: http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/07/25/31003-20160725ARTFIG00019-lettre-ouverte-a-un-candidat-au-djihad-par-zineb-el-rhazoui.php )
Photo que j'ai pris de DE L'ESPRIT  DES LOIS, de Montesque, pour illustrer le texte Jacques de saint Victor, qui suit:




JACQUES DE SAINT VICTOR HACUN connaît 1e mot de Talleyrand : «Qui n'a pas vécu dans les années voisines de 1789 ne sait pas ce que c'est que le plaisir de vivre.» La haute société française de la fin du XVIIIe siècle 'reste l'expression d'un rare mo¬ment privilégié où le raffinement des mœurs triomphait avec celui de l'esprit. L'école marxiste n'a pas eu beaucoup de mal à souligner que cette «douceur de vivre » était ré¬servée il une petite élite, tant les disparités sociales étaient grandes, mais il n'échappera à personne aujourd'hui que le retour des gran¬des inégalités sociales n'a pas pour autant restauré ce raffinement. De Donald Trump aux oligarques rus¬ses, en passant par les magnats saoudiens, personne n'associera cette nouvelle élite à la «douceur de vivre». C'est donc bien qu'il y eut en France, de 1750 à 1789, un moment très spécifique où les élites ont dé- , véloppé un je-ne-sais-quoi magi¬!ll).e. C'est à la recherche de ce mys¬tère qu'est partie l'historienne Benedetta Craveri, spécialiste des Lumières. A partir du portrait de sept jeunes aristocrates parisiens, typiques de ce monde privilégié, . tels les ducs de Lauzun et de Bris¬sac, les comtes Louis de Narbonne, \ Joseph-Hyacinthe de Vaudreuil et L01US- Philippe de Ségur, le vicomte joseph-Alexandre de Ségur et, en¬fin, le chevalier de Boufflers, Mme Craveri nous invite à une plon -r-gée en profondeur dans la haute so-ciété du XVIIIe siècle. En évitant habilement les «ve-dettes» qui ont réussi à se forger une fausse image pour la postérité, tel Talleyrand, Benedetta Craveri nous permet de mieux comprendre cette haute aristocratie de cour qui cultrge les idées des Lumières sans imaginer ce qui pourra s'ensuivre. Brissac, l'amant de la du Barry, fi¬nira sur une pique en 1792 et Lauzun fut.guillotiné en 1798, après avoir pourtant servi dans les ar¬mées révolutionnaires sous le nom de «général Biron », tandis que les autres seront rumes ou obligés, comme les frères Ségur, à servir tous les régimes depuis Napoléon jusqu'à la monarchie bourgeoise de 1830. . Bref, pour tous, ce fut réelle¬ment la fin d'un monde. Mme Cra¬veri a eu une excellente idée de suivre la piste de ces derniers libertins, et ses portraits écrits d'une plume élégamment nostal¬gique se lisent avec plaisir. \1 Tr.o~ième voie . Onpeùtregretter qu'elle ne cher¬che pas à théoriser un peu plus le . sens de cet âge particulier de la po¬litesse qu'elle connaît fort bien et dent Monresquieu a laissé entendre qu'il s'Inscrivait comme une «troi¬sième vote» entre la vertu sévère des Anciens et les mœurs commer-ciales des Modernes. Ni' vertu ni . intérêt, l'affirmation de cette troi¬sième voie française tentait de s'appuyer sur les «manières» pour défendre un modèle de civilisation alternatif. Dès 1714, l'économie PQ¬litique triomphait cyniquement à Londres avec Mandeville. C'est déjà la victoire du monde sans charme d'aujourd'hui auquêl les aristocra¬tes français du XVIIIe siècle, disci¬ples de Montesquieu, tentèrent de s'opposer à leur façon, en retour¬nant les vices sociaux de mondanité ou de vanité propres à leur caste afin d'en faire une «barrière que les .h.ommes mettent entre eux pour s'empêcher de se corrompre », com¬me écrit Montesquieu dans De l'esprit des lois à propos de la poli- tes se (XIX, 16). Il voyait bien que, dans les nations commerciales, comme l'Angleterre ou les Provin¬ces- Unies, l'utilité l'emporterait sur la civilité, le pratique sur l'esthéti¬que. Craignant ce désenchantement de l'esprit sérieux, il en avait tiré une loi pour la France: «Laissez-lui faire 'les ohoses frivoles sérieusement, et gaiement les choses sérieuses. » C'est ce que.ne cornprendrorit ni les futurs révolutionnaires ni les fu-turs contre-révolutronrlàtres après 1796. Seuls quelques-esprits déli¬cats, comme Tocquevâlle, seront au XIXe siècle les héritiers spirituels des derniers libertins de Mme Cra¬veri. Mais la seconde révolution industrielle de la fin du XIX· siècle . balayera définitivement cette « civilisation des mœurs » .• C




10/17/2016

Shati' Tea & Felafel Shop, Gaza City, Palestine

Note du 5 pctypbre. sir Nahed Hattar, poete jordanien assassine pres d'ici, a Gaza.  J'ai appris ca dans Charlie Hebdo du 5 Octobre No. 1263 dans " la Amanivelle," de Gerard Biard, et je j'ai numerise aujourd'hui le26 octobre, attendant l'arrivee de mes bagages a domicile.



5 octobre 2016/ CHARLIE HEBDO N° 1263/5
•••••••••••••••••••••••••••••••••• •
À LA MANIVELLE
GÉRARD BIARD
            UN      ASSASSINAT           
                                   ,          
            CONTROVERSE      
            Il y a deme façons de rapporter une    
            information dans la presse. On            
            peut rester neutre et se contenter         
                       
            d'énoncer Ies faits-; ou au contraire y  
            ajouter un point de vue. Mais même en           
                       
            restant apparemment neutre, on n'est pas        
            forcément honnête. Le traitement média-         
                       
            tique de l'assassinat de l'écrivain jorda-           
            nien Nahed Hattar, abattu le 25 septembre     
                       
            sur les marches du tribunal d'Amman   
            alors qu'il se rendait à l'audience de son          
                       
            procès pour blasphème, est à ce titre  
            emblématique et révèle la veulerie plus ou       
                       
            moins sournoise dont font preuve toujours       
            plus de journalistes face au totalitarisme          
                       
            religieux et à ses manifestations diverses.           
            Résumons. Athée revendiqué, Nahed  
                       
            Hattar a publié en août dernier sur sa  
            page Facebook un dessin satirique, réalisé      
                       
            par un inconnu, titré «Seigneur des      
            -Daechtstes» et représentant un djihadiste       
            de l'Etat islamique, vraisemblablement au        
            paradis d'Allah, entouré de deux vierges         
                       
            et réclamant à un dieu qu'il tient pour un          
            domestique « du vin, des noix de cajou et"      
                       
            quelqu'un pour venir faire le ménage dans        
            la chambre». Couvert d'injures et menacé       
                       
            de mort, il a été arrêté et poursuivi pour          
            « incitation aux dissensions confession':           
            nelles» et «insulte à l'islam», sur demande        
            expresse du Premier ministre jordanien,          
            qui partage visiblement l'avis des djiha-           
            distes : qui moque Daech moque Dieu.            
            Le motif de son exécution à bout         
            portant ne fait par conséquent aucun   
            doute: c'était un vil blasphémateur.      
            Pourtant, les portraits rapides dressés
            par les médias français le lendemain de             
            son assassinat tentaient pour la plupart            
            de suggérer qu'il était d'abord bien      
            autre chose. Un journaliste «chrétien»,
                                   défenseur acharné       
            Fanatisme        de Bachar el-Assad,   
                        proche du Hezbollah,  
            religieux ou       militant de la cause      
                        palestinienne et surtout,            ,
            intoxication       surtout, un intellectuel  
            alimentaire 1     «controversé», comme            
                        l'a souligné deux          
                                   fois - au cas où le        
            lecteur aurait été distrait - Libération   
            Bref, ces biographies lapidaires sous-  
            entendaient lourdement que, outre le fait          
            que Nahed Hattar les avaient sûrement           
            bien cherchées, ses trois balles dans la            
            tête, son assassinat pourrait avoir d'autres       
            mobiles que le fanatisme religieux.       
            Les journalistes qui ont rédigé ces         
            portraits semblent déconnectés du         
            monde dans lequel ils évoluent - ce qui              
            est étonnant puisqu'ils ont la truffe en     
                        •
            permanence collée au cul de Twitter et de         
            Facebook. Ceux qui soutiennent Bachar ou    
                        •
            les Palestiniens ne se font pas systémati-           
            quement pourrir et condamner à mort sur          
                        •
            les réseaux sociaux. Ceux qui publient ou          
            signent un dessin jugé «blasphématoire»,           
                        •
            voire «choquant» ou «pas drôle», si. C'est       
            le cœur du problème, "soigneusement   •
                        •
            contourné ici. Nahed Hattar avait peut-           
            être de mauvaises fréquentations et sans          
                        •
            doute pas mal d'ennemis politiques. Mais        
            il a été assassiné, comme tant d'autres,            
                        8
                        , ,        
 , pour une satire sur l'islam. Point. Insinuer le contraire est mensonger. Autant dire
carrément qu'il a glissé dans l'escalier qui le conduisait au tribunal.
Quèlques jours après le meurtre de Nahed Hattar, le caricaturiste marocain Khalid Gueddar a demandé la protection de la police: il a aussi reçu de très expli¬cites menaces - «votre sort, c'est la mort et l'égorgement, vous êtes l'ennemi de Dieu» _ pour avoir publié le même dessin sur F'acebook. Que lira-t-on, qu'entendra¬t-on s'il s'ajoute sur la liste sans fin des victimes du fanatisme islaxniste? Qu'il avait mangé des moules pas fraîches la veille de sa mort? Que lui aussi était «controversé», souligné trois fois?
C'est une chose de ne surtout pas vouloir faire d' « amalgames)) dans un contexte où le débat sur l'islam est sorti de la sphère rationnelle - désormais, il hystérise ou il tétanise. (j'en est une autre de refuser de nommer clairement des tueurs et de reconnaître qu'ils assassinent au nom d'une idéologie politico-religieuse totalitaire qui séduit de plus en plus de
"soldats », partout dans le monde. C'est permettre qu'ils tuent encore et encore.




CaNote du 17 octobre:
 m'a pris un peu de temps pour comprendre le couverture de Charlie Hebdo cette semaine.
It took me awhile to understand the Cover of Charlie Hebdo this week.
Apparement Zemmour a dit qu'il respectait les Kamikazes suicidaires du "Califat" de l'Etat Islamique--dans un entretien la semaine derniere--et donc Coco et L'Equipe de Charlie, qui respectent l'aspet Provokateur tout de meme, lui disent, "vas-y, soyez un Homme et suicide-toi comme les Kamikazes suicidaires de ISIS"
Apparently Zemmour said that he respected the suicide bombers of the "Caliphate" of the Islamic State-in an Interview last week-and Coco and the satirists at Charlie Hebdo, while respecting the provocatve aspect of things, say to him, "go ahead, be a man and suicide yourself like the suicide bombers of ISIS"

10/03/2016

Shati' Tea and Falafel Shop, Gaza - jean de La Fontaine at McDonald´s

Le Renard et la Cigogne 

Compère le Renard se mît un jour en frais,
et retint a dîner commère la Cigogne.
Le régal fut petit et sans beaucoup d'apprets:
Le galant pour toute besogne,
Avait un brouet clair; il vivait chichement.
Ce brouet fut par lui servi sur une assiette:
La Cigogne au long bec n'en put attraper miette;
Et le drôle eut lapé le tout en un moment.
Pour se venger de cette tromperie,
A quelque temps de la, la Cigogne le prie.
"Volontiers, lui dit-il; car avec mes amis
Je ne fais point cérémonie."
A l'heure dite, il courut au logis
De la Cigogne son hôtesse;
Loua très fort la politesse;
Trouva le dîner cuit a point:
Bon appétit surtout; Renards n'en manquent point.
Il se réjouissait a l'odeur de la viande
Mise en menus morceaux, et qu'il croyait friande.
On servit, pour l'embarrasser,
En une vase a long col et d'étroite embouchure.
Le bec de la Cigogne y pouvait bien passer;
Mais le museau du sire était d'autre mesure.
Il lui fallut a jeun retourner au logis,
Honteux comme un Renard qu'une Poule aurait pris,
Serrant la queue, et portant bas l'oreille.
Trompeurs, c'est pour vous que j'écris:
Attendez-vous a la pareille.

Jean de La Fontaine 

Le Loup devenu Berger

UnLoup qui commençait d'avoir petite part
Aux Brebis de son voisinage,
Crut qu'il fallait s'aider de la peau du Renard
Et faire un nouveau personnage.
Il s'habille en Berger, endosse un hoqueton,
Fait sa houlette d'un bâton,
Sans oublier la Cornemuse.
Pour pousser jusqu'au bout la ruse,
Il aurait volontiers écrit sur son chapeau: 
C'est moi qui suis Guillot,berger de ce troupeau.
Sa personne étant ainsi faite
Et ses pieds de devant posés sur sa houlette,
Guillot le sycophante approche doucement.
Guillot le vrai Guillot étendu sur l'herbette, 
Dormait alors profondément.
Son chien dormait aussi, comme aussi sa musette.
La plupart des Brebis dormaient pareillement.
L'hypocrite les laissa faire,
Et pour pouvoir mener vers son fort les Brebis
Il voulut ajouter la parole aux habits,
Chose qu'il croyait nécessaire.
Mais cela gâta son affaire, 
Il ne put du Pasteur contrefaire la voix.
Le ton dont il parla fit retentir les bois,
Et découvrit tout le mystère.
Chacun se réveille a ce son,
Les Brebis, le Chien, le Garçon.
Le pauvre Loup, dans cet esclandre,
Empêché par son hoqueton,
Ne put ni fuir ni se défendre.
Toujours par quelque endroit fourbes se laissent prendre.
Quiconque est Loup agisse en Loup:
C'est le plus certain de beaucoup.

Jean de La Fontaine

Hachette Livre et Alexandre Jardin 2016 pour les textes. Édition exclusive The Marketing Store Worldwide pour McDonald´s - ISBN: 979-10-94132-27-2..- Imprimé en Europe par TBB, a.s. - Havi Global Solutions Europe GmbH, 47059 Duisberg, Allemagne 

10/01/2016

Café Sacher, Rennweg 1, A-6020 Innsbruck Österreich

Café Sacher et son Sacher Torte pendant que les journaux en Italie s'acharnaient contre des desseins satiriques dans Charlie Hebdo.

mon photo du 30/9/2016 -- lien au site Internet du Cafe Sacher 


Gerard Briard, "a la manivelle" dans charlie hebdo du 21/10/2016. copie OCR-optical character resolution, tres vite; priere d'accepter mes excuses 3011.  

COMÉDIE À L'ITALIENNE 
Le maire d'Amatrice, Sergio Pirozzi, aura tenu au moins une de ses promesses - ce qui, pour 

un élu italien, est notable. Il a porté plainte contre Charlie Hebdo. Très 
fâché contre les dessins de Coco et de Félix, le premier citoyen de la ville sinistrée par le tremblement de terre 
du 24 août a déposé plainte la semaine dernière pour" diffamation aggravée». Une accusation un peu curieuse, la polémique hystérico-médiatico-politique qui a enflammé l'Italie au sujet de nos dessins portant davantage sur la notion d'offense au bon goût. Il reste donc 
à savoir si la justice italienne jugera 
cette plainte recevable. D'autant qu'elle 
a déjà beaucoup de travail, et qu'elle 
ne manquera pas d'occasions, dans le cadre dudit travail, d'entendre le maire d'Amatrice, justement. Car la poussière des immeubles écroulés était à peine retombée que, déjà, on se posait beaucoup de questions. 
La lecture des journaux italiens avait d'ailleurs ces dernières semaines quelque chose d'assez comique. Tandis que les éditorialistes rivalisaient d'indignation à propos des" clichés» que véhiculeraient nos dessins, d'autres journalistes suivaient l'enquête des magistrats du "pool anttcorruption » chargés, dès le lendemain du séisme, de mettre au jour ce qui pourrait éventuellement se cacher sous les gravats d'Amatrice - c'est qu'en Italie, depuis le feuilleton sismico¬judiciaire de UAquila, qui se termine d'ailleurs en queue de poisson pour cause de prescription, on prend les devants. 
Ce qui donnait un peu l'impression que ces éditorialistes outrés ne lisent pas 
les journaux dans lesquels ils écrivent ... 
Ainsi, le 27 août, trois jours après le séisme, on pouvait lire dans la Repubblica des déclarations sans ambiguïté du 
. .,
L

des déclarations sans ambiguïté du procureur de Rieti, Giuseppe Saieva, qui a ouvert une enquête pour homicide 
involontaire: "Ce qui 
est arrivé ne peut pas être seulement le fruit 
de la fatalité. Si les édifices avaient été construits comme au Japon, ils ne se seraient pas écroulés. [ ... ] Je pense qu'ils ont été 
construits à l'économie, en utilisant plus de sable que de ciment. » Le Corriere 
della Sera, lui, publiait le témoignage qu'un secouriste volontaire sur place, ingénieur de profession, avait posté sur Facebook, assorti de photos de maisons anciennes tombées en poussière, aux murs d'origine faits de pierre et de chaux, puis" restaurées» avec de lourds toits en béton armé: "Imaginez que vous construisez un château de sable, que vous posez dessus une énorme brique, et que vous secouez. » 
Plus problématique encore, le cas de certains bâtiments aujourd'hui 
en ruine, alors qu'ils étaient censés être, légalement, parmi les plus sûrs de la ville. Selon les normes en vigueur, chaque municipalité doit se doter d'un plan 
de secours d'urgence qui tient compte 
des "caractéristiques du territoire», notamment des risques sismiques, et qui liste les terrains et les édifices pouvant servir de refuge en cas de sinistre. 
Parmi ces édifices, on trouve l'école élémentaire Romeo Carpanica, qui, bien que "réhabilitée» en septembre 2012, s'est écroulée, et l'hôtel Roma, qui a 
servi de cimetière à ses clients. Le plan de protection civile de la municipalité d'Amatrice date du 30 juin 2012. Or, 
en 2012, Sergio Pirozzi était déjà maire d'Amatrice depuis trois ans ... Ce plan a donc été approuvé par lui. Tout comme les permis de construire, de réhabilitation ou de mise aux normes des immeubles. Sans oublier les procédures d'appels d'offres, et les attributions de contrats qui s'ensuivent ... 
Bref, il apparaît que, alors que la région est classée à « très haut risque» par tous les sismologues, les travaux 
de mise en conformité ont été faits en dépit du bon sens ou tout simplement pas faits du tout. Une affaire un peu plus grave -.et meurtrière - qu'une bête histoire d'outrage supposé à l'élégance satirique ... !II 
Une ville, 
un maire ... et quelques 
monstres 
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