et a 22 heures, j'aurai pu voir Mariana Cinetheque Brady au Metro Château d'eau et acheter un Bretzel a Gare de l'est
La ligne verte, qui est le RER D va au château et Musee de la Renaissance a Sarcelles depuis Chatelet.
Cafés de la Méditerranée...Mediterranean Coffee Shops...قهاوي البحر الإبيض المتوسط A journal in the style of The Tatler, 1709, by Steele Un journal dans le style de "The Tatler," 1709 par Steele 1709 مجلة في طرازالحكي
15 mars2017CHARLIE HEBDO N° 1286 i 3 |
L'ÉDITO de RISS PARIS-ALGER, ALLER-RETOUR |
En Algérie, un jeune écrivain vient d'être accusé de blasphème parce qu'un de ses romans a eu le grave défaut de parler de Dieu en termes ironiques. Il risque jusqu'à cinq ans de prison pour avoir offensé le Pro-
phète et dénigré «le dogme ou les préceptes de l'islam». On peut se demander en quoi cette poursuite judiciaire concerne la France. Les citoyens français ne sont pas soumis à de telles lois et, ici, tout le monde peut écrire ce qu'il veut, comme il veut et sans crainte. En principe. Pourtant, il s'est installé dans la société française une curieuse ambiance autour des questions de tolérance et de religion. Ce qui semble exotique en Algérie est peut-être annonciateur de ce qui arrivera demain en France. Dans les années 1990, quand l'Algérie était ensanglantée par les islamistes, on n'imaginait pas que la France serait frappée à son tour par cette violence. On a vu ce qu'il advint par la suite... . La mésaventure de ce jeune écrivain n'est pas une péripétie qu'on doit minimiser sous prétexte qu'elle a lieu en Algérie. Que se passerait-il en France si un livre décrivant Dieu sous forme d'un SDF suscitait des vagues d'indignation comparables? Aujourd'hui, les moindres protestations ou menaces proférées sur les réseaux sociaux suffiraient pour faire taire l'insolent qui publierait de telles ironies. Depuis 2015,l'intolérance à l'égard du blasphème n'a fait que grandir. En France, malgré la loi qui en protège l'exercice, les esprits qui rejettent le blasphème sont plus nombreux qu'on le croit et ne se limitent plus à la sphère marginale de quelques religieux illuminés. Le blasphème est bien installé dans les têtes, et la loi qui l'autorise semble de plus en plus en décalage avec cette triste réalité. Il y a trois semaines, Charlie Hebdointerpellait les candidats à la présidentielle pour obtenir d'eux rengagement que la loi de1905 ne serait pas amendée s'ils étaient élus à l'Élysée. Pour certains commenta teurs, cette initiative n'avait pas d'objet car, selon eux, . personne ne revendique sérieusement de la remettre -en cause. Certes, mais sur le terrain, la réalité défie souvent les règles édictées par cette loi. Et on aimerait constater que rengagement des hommes politiques pour la défendre est .bien réel, et pas seulement une promesse de plus. Car on ne défend pas une loi en disant qu'on n'y touchera pas. On la défend en défendant ce qu'elle est censée défendre. Le destin des Algériens s'était invité dans la campagne électorale quand Emmanuel Macron avait condamné la colonisation que .la France leur avait fait subir pendant plus d'un siècle. Mais pour défendre un jeune écrivain algérien menacé d'être condamné comme blasphémateur, il n'y a plus grand monde qui se bouscule. Il est des malheurs qu'il est glorieux de dénoncer, et d'autres, beaucoup plus encombrants, qu'on préfère mettre sous le tapis. Car en politique, la religion est devenue un sujet hautement explosif Lors d'une réunion pour préparer une campagne de six mois contre le sexisme organisée par le ministère des Droits des femmes, une personnalité issue de la société civile proposa que parmi les thèmes soit abordé celui de «la religion et les femmes », On a répondu que la religion serait traitée plus tard, mais pas dans le cadre de ce plan «contre le sexisme». Incroyable réponse pour une action ministérielle visant à dénoncer les oppressions subies par les femmes. [anecdote n'est pas anodine et témoigne de l'hypersensibilité qui règne dans la société française et, plus encore, dans le monde politique dès qu'on prononce le mot «religion». C'est pour cela que Charlie Hebdo a sollicité les candidats à la présidence sur la loi de 1905. À ce jour, plusieurs d'entre eux ont répondu. Mais curieusement, certains, et pas des moindres, n'ont pas daigné le faire. Laissons-leur le temps de rédiger leur réponse avant de les juger. Même si une élection présidentielle doit débattre de tous les problèmes de la société française, comme l'écologie, l'économie, l'éducation ou la culture, la réflexion sur la place de la religion dans notre société ne peut plus être évitée. Il est vrai que cette question est un peu surréaliste. Qui aurait imaginé, il y a trente ans, qu'elle mériterait un jour d'être posée dans une élection présidentielle? En 2017, elle n'est malheureusement plus superflue. La poser n'a pas pour but de rassurer uniquement les citoyens français, mais aussi tous ceux qui dans le monde pensent que la France incarne des valeurs fondamentales comme la liberté de conscience et le refus de la soumission au sacré. C'est donc aussi pour ce jeune écrivain algérien et ses semblables à travers le monde que les candidats de cette élection présidentielle se doivent de donner à l'interpellation de Charlie Hebdosur la loi de 1905 une réponse claire et ferme. !Il |
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Thousands march in Gaza vs. Hamas cuts in electricity
BY LEA SHERMANWorking people in the Gaza Strip won a victory when they forced the Hamas government to restore electricity to previous levels, following a series of protests. In the middle of winter, residents were provided with just four hours of electricity at a time followed by 12 hours without power. This was a steep cut from the already low levels of eight hours prior to the crisis.The largest action was Jan. 12 when some 10,000 Palestinians in Jabaliya, the largest of eight refugee camps in Gaza, took to the streets.
In a rare sign of public protest in Gaza, which is tightly controlled by the Islamist group Hamas, they marched to the offices of the electricity company. Protesters chanted, “Raise your voice, electricity cuts mean death,” “Oh, Haniya and Abbas, we are being trampled!” and “The people want the fall of the regime.”
The chants were aimed at Ismail Haniya, leader of Hamas, and Mahmoud Abbas, head of the rival Fatah party and the president of the Palestinian Authority ruling in the West Bank.
Hamas security forces fired live ammunition in the air to disperse the crowd, hit participants with batons and arrested some of the protesters.
Nearly 2 million Palestinians live in Gaza, one of the most densely populated areas in the world. To keep electric power running round the clock would require 450 to 500 megawatts a day, but the territory receives less than half of that.
Israel supplies 120 megawatts, Egypt supplies 30 megawatts and Gaza’s only power plant, which runs on diesel fuel and was bombed by the Israeli army in 2006 and 2014 and never rebuilt to full capacity, generates 60 megawatts.
The cause of the latest shortages is not entirely clear, but Hamas and the Palestinian Authority blamed each other. Hamas buys diesel from the Palestinian Authority, which taxes the fuel.
Capitalist and middle class families living in wealthy neighborhoods have solar panels, Al-Monitor newspaper reported last year. But the panels, rechargeable batteries and transformers that can cost $1,000 to be able to light a house for eight hours, are beyond the reach of the vast majority.
By Jan. 16 the government of Qatar had come to the rescue of Hamas, sending $12 million to pay for diesel fuel. The Turkish government also promised aid.
The Israeli government pulled its citizens and military out of Gaza in 2005, turning control over to the Palestinian Authority. The next year Hamas defeated Fatah in elections and then pushed its rivals out in bloody street clashes in 2007.
The people of Gaza have paid a high price for Hamas’ reactionary, anti-working-class program, its calls for the destruction of Israel and its promotion of Jew-hatred, which has brought three wars with Israel in the past 10 years. In the 2014 war Tel Aviv retaliated for missiles Hamas fired into Israel. The Israeli attacks killed more than 2,100, injured some 11,000 and destroyed factories. The casualties were so high because Hamas’ strategy was to place its weapons in working-class neighborhoods, as well as schools and hospitals.
The Israeli government tightly controls the entry of everything from concrete to medical supplies into the territory, exacerbating shortages. Some 95 percent of water in Gaza isn’t fit to drink, the unemployment rate is over 40 percent, and hospitals face dire shortages of medicines, equipment and supplies.
Every few weeks Salah Haj Yahya and a few other Israeli Arab doctors from Physicians for Human Rights take a mobile clinic to Gaza.
“They [Hamas] can bring out hundreds of thousands of people. But there are many angry people who are very frustrated with Hamas,” Haj Yahya told the Israeli daily Haaretz Jan 7. “Many people tell me they dream of returning to Israel to work, as they once did. They feel that no one cares about them, not the Israelis, not the Egyptians, and not the Palestinian Authority.”