Cafés de la Méditerranée...Mediterranean Coffee Shops...قهاوي البحر الإبيض المتوسط A journal in the style of The Tatler, 1709, by Steele Un journal dans le style de "The Tatler," 1709 par Steele 1709 مجلة في طرازالحكي
12/22/2016
Fishawi, Jeddah (Just a bit north of Souk al-Alawi)
Look how the exporters, as late as 2004, didn't bother putting Arabic on their labels. Most pharmacists in Jeddah are cultivated Egyptians, and know French and English.
12/13/2016
Le Procope, Paris Métro. Odéon
"A la mort de Benjamin Franklin en 1790, le Procope est décoré comme un temple païen." Mâcha Serv écrivant sur "Les Cafés Littéraires" de Gérard-Georges Lemaire dans le Monde des Livres vendredi le 9 décembre, 2016
12/10/2016
Fishawi, Jeddah: les cafés littéraires
Tres a propos de mon blog, cette commentaire d'un livre dans "Le Monde des Livres 9 décembre 2016
قهاوي مشحور من زمان وليشت موجودة الان:
Cabaret de la Pomme de pin (Villon, Moliere, Racine et Boileau y etaient)
قهاوي مشحور من زمان وليشت موجودة الان:
Cabaret de la Pomme de pin (Villon, Moliere, Racine et Boileau y etaient)
The Mermaid Club (Shakespeare, Charles Cotton, et Ben Johnson y etaient, detruit dans feu de1666)
Le Momus, "ou fut invente la boheme du 19ieme siecle
قهاوي مشهورة و لسى موجودة:
Le Pilvax, Budapest
Caffe Florian, Venezia
Cafe Pombo, Madrid
Cafe Central, Vienna
La Brasileira, Lisbonne
Le Momus, "ou fut invente la boheme du 19ieme siecle
قهاوي مشهورة و لسى موجودة:
Le Pilvax, Budapest
Caffe Florian, Venezia
Cafe Pombo, Madrid
Cafe Central, Vienna
La Brasileira, Lisbonne
MACHA SÉRY
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' Cétaient. des conclaves et des confréries, des bouillons de culture et
des parlements. «Les cafés ont eu pour voca
tion d'être à la fois un salon et une académie, et
quelles que soient la latitude et la longitude, un conservatoire et un
cabinet ministériel réel ou fantomatique ii, rappelle Gérard-Georges Lemaire, qui signe une somme
abondamment illustrée, Les Cafés littéraires - formule entendue au
sens large, en fait sur les débits de boissons, y compris les cabarets, où
s'est jouée l'histoire des idées en Orient et en Occident.
Liés à la
découverte du breuvage du même nom, nés en Arabie; considérés comme des «écoles
du savoir ii sous l'Empire ottoman, les cafés sont apparus en
Europe au XVIIe siècle. De Paris à Londres, de Moscou à Cracovie, certains
sont entrés dans la légende pour avoir abrité artistes et intellectuels. Du
Caffè Florian de Venise au Café Pombo de Madrid, du Café Central de Vienne à
lA Brasileira de Lisbonne, l'historien brosse des saynètes d'époque et
multiplie les anecdotes glanées au cours d'une vie de recherches.
Commissaire de nombreuses expositions et d'aussi nombreux ouvrages
sur le sujet depuis trois décennies, il écrit à la manière d'un mémorialiste
doublé d'un chroniqueur contemporain. Il rappelle les préjugés qui ont entaché
la naissance de ces établissements - le café, boisson excitante, néfaste, au
point que, pour en corriger la réputation, le philosophe anglais Francis
Bacon (1561-1626) rédigea un opuscule en prescrivant la consommation pour
soigner les alcooliques. Passé ce combat contre la Faculté, les annales
fourmillent d'exemples qui montrent combien le café - comme lieu - est un laboratoire
d'idées, qu'il s'agisse du cabaret de la Pomme de pin, dont Villon, Molière,
Racine et Boileau furent les familiers, ou du Mermaid Club, le premier « coffee society» de Londres que fréquentèrent,
notamment, Shakespeare, Charles Cotton, Ben Jonson, et qui fut détruit lors
du grand incendie de 1666.
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Danton et Marat au Procope
Le Momus - où s'est inventée là bohème parisienne au
XIXe siècle - a, lui aussi, disparu. Le Procope, fondé en 1686, en revanche,
est toujours là, rue de l'AncienneComédie. Son-atmosphère paraît aujourd'hui
bien plus feutrée qu'en 1789, quand Danton y haranguait les foules en compagnie
de Marat. «La Révolution naissante y a ses rites et mêmes ses
cérémonies. Tous les soirs, sur le coup de 9 heures,
on allume unfeu de joie devant la porte avec les gazettes modérées. ii A la mort de Benjamin Franklin, en 1790, le Procope
est décoré comme un temple païen.
«Les cafés parisiens se dis tin uent
des
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LA GRANDE ARMOIRE
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Une tournée joliment documentée des cafés oùse refaisait le monde, du XVIIe au XIXe siècle
Du café et des idées
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tion des nouvelles et la confrontation des opinions
contraires y sont prédominantes sur la poésie et la musique, qui
ny ont guère d'espace ii, souligne Gérard-Georges
Lemaire qui, au fil des pages, voyagé autant dans les pays que dans les
livres. «Les cafés ont un drapeau, enchérissent les fréres Goncourt, et
l'on juge de l'opinion d'un homme à Paris par le café dont il est habitué. ii D'où les querelles de clocher ou de comptoir.
Au Pilvax. '
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surrectionnel qui aboutit à la proclamation de
l'indépendance de la Hongrie le 15 mars 1848. C'est aussi dans un modeste
établissement de Prague qu'est décrétée, en 1911, la Sécession menée par un
groupe d'artistes figuratifs en rupture de ban avec IArt nouveau.
Par où l'on voit que l'esprit infuse idéalement dans
le marc du café. _
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LES CAFÉS LITTÉRAIRES,
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C
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12/02/2016
From my appartment --other news...Charlie Hebdo in German!
Below is a jpg. of part of a report "POUR QUI FAIT-IL BON VIVRE EN ALLEMAGNE?" in the Nov. 30 French issue, on Germany, and, surprise, surprise, the first, I think, of what will be a Charlie Hebdo in German, with the translations in German, and beginning December 1.
POUR QUI FAIT-IL BON VIVRE EN ALLEMAGNE?
WIE LEBT MAN GLUCKLICH IN DEUTSCHLAND?
POUR QUI FAIT-IL BON VIVRE EN ALLEMAGNE?
WIE LEBT MAN GLUCKLICH IN DEUTSCHLAND?
11/25/2016
Shati' Tea and Falafel Shop, Gaza
While some Israeli Facebook pages--according to the newspaper, Le Monde--blame a so-called Palestinian "intifada of flames for the recent devastating forest fires taking place far to the north of Shati' Tea and Falafel Shop, blaming Palestininian-Israeli Arabes in Nazareth and Haïfa' let's focus--as my Saudi students of English used to say--on more interesting culture...Gabriele D'Annuzio
Interesting read in Le Figaro Litteraire jeudi 24 novembre, 2016
http://www.lefigaro.fr/livres/2016/11/24/03005-20161124ARTFIG00048-gabriele-d-annunzio-l-homme-qui-inspira-malraux.php
L'homme qui inspira Malraux
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L'essayiste italien montre ce que l'auteur
de «La Condition humaine» doit à Gabriele D'Annunzio.
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PAR MAURIZIO SERRA
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Écrivain et diplomate italien, Maurizio Serra est
l'auteur de sept livn s, dont des biographies de Curzio
Malaparte et Italo Svevo. En
, 2008, il a publié à La Table Ronde une passionnante
étude intitulée Les Frères séparés. Drieu La Rochelle, Aragon,
Malraux face à l'Histoire. Alors
qu'il prépare une biographie de Gabriele D'Annunzio, nous lui avons demandé
d'évoquer la place qu'occupa l'écrivain italien dans la vie de Malraux.
|
LE JEUNE MALRAUX s'est attaqué à son aîné Gabriele D'Annunzio (1863-
1938) avec la même énergie qu'il employa à piller
les temples khmers. Cela aurait réjoui l'intéressé, qui adorait ces
emprunts entre confrères sachant «voler» (dans les deux sens du terme!) à
la même altitude, et qui était lui-même un plagiaire sériel,
animé par une force, un élan, un amour intarissable du lyrisme universel,
qui lui faisaient «d' annWlZianiser » tout ce qu'il touchait: du Bhagavad-Gita à Catulle, Dante et
Victor Hugo, jusqu'aux lettres dictées au front par ses frères inconnus des
tranchées.
Celui qui annonçait à Clara: «Je finirai bien par être D'Annunzio!
» a largement tenu son pari. Ne
lisant -pas Iatangne de sorrrnotlêle, malgr
une grand-mère italienne, il s'est basé sur les traductions qu'André Doderet,
auteur non inoubliable de Sérénade sanglante et À quoi rêvent les
vieilles filles?, avait honnêtement fournies dans les années 1920, sous
la direction du maître, des chefs-d'œuvre de D'Annunzio entre l'exil
français (1910-1915) et la guerre: Contemplation de la mort, La Léda sans çygne, Envoi à la France, La Torche sous le
boisseau. Et, bien entendu, Nocturne, le journal de la perte de son
œil droit (pour fait de guerre) et de sa cécité provisoire, dont nous
retrouverons le ton abrupt et élégiaque jusque dans Le Miroir des limbes. En
revanche, dans L'Espoir il a repris la description des funérailles de
l'aviateur sur la colline, à la fin de Forse che siforse che no
(191O),le dernier roman de. D'Annunzio, officiellement traduit par une
Donatella Cross qui était une de ses innombrables maîtresses, Nathalie de
Goloubeff, en fait par l'auteur lui-même assisté de l'écrivain Charles
Müller, mort pour la France en 1914.
Se sont-ils connus? Selon Philippe Juillan, auteur dans les années
1970 d'une biographie très inventive du poète, Malraux lui déclara qu'il fut
convié au début de la Grande Guerre à une réunion dans un hôtel des Champs-
Élysées.
|
D'Annunzio
était là « en uniforme», alors qu'il ne
s'engagera volontaire, à cinquante-deux ans, qu'à son retour en Italie (en
1915). André avaitalors moins de quatorze ans.
À peine plus âgé, quarante ans plus tôt, Gabriele avait publié son
premier recueil de (mauvais) poèmes. Malheureusement, il ne reste aucune
trace de cette rencontre prémonitoire dans les carnets d'annunziens, qui
sont très détaillés à cette époque, à commencer par ses entrevues avec
Montesquiou, Barrès et Debussy. Il empile les boîtes de sardines, de crainte
que les bouchers lui servent du rat dans le Paris assiégé de 1914, comme en
1870. Il . cherche à mettre à l'abri son chenil de lévriers de course, dont
deux ou trois finiront à Philippe Pétain, qui allait prendre sa retraite. Au
général Gallieni d'origine lombarde qui lui parle en patois milanais (trois
mots, n'exagérons pas), il répond: «Je donnerais tous mes livres pour agir
comme vous! » Il va se recueillir sur la
sépulture de Péguy, qui avait éreinté son décadentisme dans les Cahiers de
la Quinzaine, quelques jours
avant que le traducteur allemand du poète français, le symboliste Ernst
Stadler, tombe à son tour au champ d'honneur. «Hideuse Europe, qui détruit
tes meilleurs
|
"Ne lisant pas la
langue
de son modèle, Malraux
s'est basé sur les traductions qu'André Doderet avait fournies dans
les années 1920 des chefs d'œuvre
de D'Annunzio"
MAURIZIO SERRA
JEAN-CHRISTOPHE MARMARA/LE FIGARO
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fils ... » N'est-ce
pas actuel? Dans les salons du Faubourg Saint-Germain et chez Anne de
Noailles, il manque à plusieurs reprises l'occasion de croiser Proust qu'il
ne comprendra jamais (à quoi bon rechercherle temps s'il
est perdu? C'est vivre qu'il faut...): une fois c'est l'asthme de l'un, la
suivante un rendez-vous galant de l'autre. Bref, a-t-il rencontré également
ce Malraux en culottes courtes? Pourquoi pas, après tout? Tout est possible
à l'homme qui ira pérorer la cause de Dimitrov, l'instigateur présumé de
l'incendie du Reichstag, auprès d'un Goebbels qui ne s'en est même pas rendu
compte, et recueillera les confidences de Staline, qu'il a vu seulement de
loin sur la place Rouge; sans oublier ses entretiens avec Mao, qui occupent
des pages et des
|
pages des Antimémoires, l'équivalent d'une
petite demi-heure, temps de la traduction compris, selon le compte rendu
officiel.
Et puis, bien sûr, l'aviation est le nouveau mythe
qui les unira. Sans avoir passé son brevet de pilote (il n'a même pas son
permis de conduire), D'Annunzio, obsédé par la vitesse, saluant «le vent
rapide de la modernité», plane
sur tous les fronts de guerre et y risque vingt fois sa vie. Il est
observateur au début du conflit, commandant, trois ans plus tard, d'une
escadrille de chasse à laquelle il donne le nom vénitien de «La Serenissima».
Le commandant de l'Escadrille Espana s'en souviendra-t-il? On y trouve des
casse-cous, dont la moitié s'immoleront au combat et les autres
, chercheront la meilleure façon de périr après, dans
des raids faramineux Paris-Rio ou Rome- Tokyo, ou encore dans le «Noël de
sang» 1920, qui, à Fiume, opposera les légionnaires d'annunziens à l'armée
régulière italienne. Les survivants se retrouveront, fascistes ou résistants,
dans la nouvelle guerre mondiale. D'Annunzio, mort et embaumé entre-temps,
fils malgré tout de l'Europe libérale du XIXe siècle, aurait eu du mal à
concevoir Auschwitz et le Goulag. Son cadet était mieux équipé pour le
faire.
Dans la solitude carcérale du Vittoriale, son palais
de dix-sept ans d adieux sur le lac
de Garde (1921- 1938), le poète
ex-condottiere s'exclame encore à l'adresse de sa seconde patrie, qui l'a
tant déçu: «Vive la France, quand même et malgré tout!» D'Annunzio, qui dédaigne ses contemporains,
lira pourtant attentivement La Condition humaine, que l'auteur
ou l'éditeur lui feront parvenir peu après sa parution. Mais l'époque est
désormais lointaine, où il fut un auteur
choyé par ses pairs français. L'inepte amalgame avec ce fascisme qu'il
déteste, tout en s'inclinant à son emprise, l'a éloigné à jama'is de la Ville
Lumière, où il ne remettra plus les pieds. Il ne gardera comme lien que les
hommages onctueux de Valéry (qui le moque, derrière son dos, dans les
milieux de la NRF) ,la dévotion de l'insurgé Suarès ou celle de Montherlant,
qui lui doit un titre (Le paradis à l'ombre
des épées) et une autre belle ration d'emprunts, du Songe à La
Reine morte et Malatesta.
Je n'ai trouvé aucune mention explicite de D'Annunzio
dans le Malraux de la maturité, ce qui a autorisé la plupart des exégètes à
oublier, comme lui, qu'Il-fut l'un de ses précurseurs. Prudence de ministre?
Ils eurent, J'un et l'autre, leur (non nfisérable) petit tas de secrets,
mais également une vie bien remplie et une œuvre qui restera. C'est ce qui
compte .•
|
L
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11/15/2016
Macnamara International Ground Ops Breakroom
كيان على قيد الأختفا
مقالة ريس:
... بعد سنة واحدة مذا تبقي من البتكلان في غد قتل 13 نوفمبر 2015 يعلنون الكثيرون ان لاشسء يغير تريقة حياتهم
9 novembre 2016: CHARLIE HEBDO No 1268
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l'ÉDITO de
RISS
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ESPÈCE EN VOIE DE DISPARITION
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Un
an après, que reste-t-il du Bataclan? Au lendemain de la tuerie du I3 novembre 20I5, de nombreuses voix proclamèrent que
rien ne ferait changer leur mode de vie. Un an après, cette phrase s'est
faite plus rare car, en
réalité,
notre mode de vie a bel et bien changé. On a appris à regarder
autour de nous dans la rue, à signaler les colis suspects, à mémoriser les visages
des types louches et, pendant les concerts, à repérer
où se trouvent les issues de secours. Au cas où.
Le Bataclan va rouvrir ses portes. Comme Charlie Hebdo quelques semaines après
le 7 janvier, il fallait continuer coûte
que coûte pour
ne rien céder aux fascistes qui voulaient nous faire baisser la tête.
Mais ces attentats ont causé d'autres dégâts, ailleurs
que dans une salle de spectacle ou dans un journal. Il existe un endroit
ravagé par le terrorisme et auquel ne pense pas tout de suite le grand
public: le petit monde des intellectuels. Les victimes de cette guerre des
idées rïont été ni enterrées ni amputées, mais insultées, discréditées,
injuriées. Depuis bientôt deux ans, les débats autour du terrorisme islamiste
couvent une violence et une haine de plus en plus palpables.
Dès le 23 janvier
20I5, sur le plateau de
Canal-e, Edwy Plenel déclarait: «Je ne
pense pas que, dans le de'bat public, on puisse tout prendre li la rigolade. Les caricaturistes, je les défends,je les
soutiens, mais la haine ne peut avoir l'excuse de l'humour, et la
moquerie est condamnable si elle s'attaque à des
gens, à des identités.» Le coup d'envoi était donné pour
discréditer les victimes de Charlie Hebdo
et les rendre responsables de leur sort pour avoir. publié les
fameuses caricatures. Il a. fallu ensuite subir les élucubrations d'Emmanuel
Todd, qui diffamait les manifestants du II janvier
en les traitant de zornbies réacs, cathos et blancs. Mais après le Bataclan,
d'autres explications furent bri-
colées
pour rendre illisibles les vraies causes des attentats. Les terroristes
devenaient de pauvres bougres en perdition dans une société capitaliste de
mâles blancs, dominants, néocolonialistes. Puis ce fut l'explication
psychiatrique selon laquelle ils allaient pas bien dans leur tête. Tous les
six mois, une nouvelle théorie aussi filandreuse que les précédentes sortait
sur le marché afin d'entretenir la diversion comme celle de la radicalité qui
aurait.revêtu les habits de l'islam pour exprimer une. violence
fondamentale et légitime,
présente à chaque génération. N'importe qui peut imaginer
.
l'explication qui lui plaît, elle ne sera ni plus farfelue ni moins
malhonnête que tout ce qui a été écrit par ces escrocs depuis deux ans. Car
on a le droit d'écrire ce qu'on veut sur les attentats, et même de se
tromper. Mais quand. au bout de deux ans, on continue d'entendre ce Charabia
de diseuses de bonne aventure, on est enclin à être moins "indulgent. La
vérité inavouable, c'est que, un an après le Bataclan, ceux qui continuent de
trouver des explications qui sont en réalité des excuses ne sont pas si
mécontents que ça de voir atteint l'objectif des attentats, qui était de
déstabiliser la société française. Derrière les larmes de crocodile, les
condamnations de façade, les tueurs suscitent l'admiration chez ces
intellos-collabos, car ils ont eu le courage de tuer des dessinateurs et des
journalistes qu'ils méprisaient, d'assassiner des policiers instruments de la
répression «qui le méritaient», de massacrer pendant un concert des
spectateurs-consuméristes-moutonniers, d'écraser des badauds trop chauvins
qui auraient pas dû venir regarder le feu d'artifice de la fête nationale, ou
d'égorger un vieux curé pourvoyeur de valeurs encore trop chrétiennes. Comme
pour Charlie Hebdo, accusé d'avoir été
l'artisan de son malheur, ces idéologues pensent que les victimes de tous ces
attentats méritaient quand même un peu ce qui leur est arrivé.
Contrairement
à une idée reçue, la France n'est pas un pays de tradition chrétienne. La
France est un pays de tradition collabo. Les collabos les plus infâmes se
trouvent toujours dans les rangs des intellectuels. Ce sont les pires, car
ils sont outillés mieux que quiconque pour comprendre les ressorts cachés de
l'arbitraire et agissent au
contraire pour les rendre obscurs et encore plus difficiles à combattre. Les
deux années qui viennent de s'écouler nous ont fait redécouvrir l'odeur
écœurante qui a empuanti la France de 1940 à I944. I.:odeur de la lâcheté, de
l'opportunisme, du retournement de vestes et de la collaboration avec la
terreur.
La décomposition idéologique de la gauche rïaura pas
été causée uniquement par les hommes politiques, comme il e~t de bon ton de
le claironner à rapproche de cette année électorale. Une partie de la gauche
intellectuelle y a
joué un rôle peut-être encore plus grand pour assiéger la laïcité, et en même
temps étouffer toute critique
contre
le religieux et l'islam. .
Gardons
le plus drôle pour la fin et écoutons Michel Serres: «Regardons les chiffres et les statistiques en
face: ·le terrorisme est la dernière cause de mortalité dans le monde. Les
homicides sont en régression. Le tabac, les accidents devoiture ou même les
crimes liés li la
liberté du port d'armes tuent bien plus que le terrorisme. Les citoyens
contemporains ont une chance sur 10 million« de mourir du terrorisme, alors qu'ils ont une
chance sur 7°0000 d'être tués par la chute d'un astërotde!» A ce
rythme-là, statistiquement, l'intellectuel francais de gauche a 1 milliard de fois plus de chances de disparaitre de la surface de la Terre que les ragondins et les cancrelats.
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La France
|
est
de
tradi-
tion collabo
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10/20/2016
Café de Flore, Paris...gallantrie "Lumières"
Revue de LES DERNIERS LIBERTINS, de Benedetta Craveri par Jacques de Saint Victor dans le Figaro du 13 octobre 2016, p12
Gli Ultimi Libertini, en italien: http://www.lafeltrinelli.it/smartphone/libri/benedetta-craveri/ultimi-libertini/9788845930362
Je me souviens de Zinab, dans le Figaro Magazine d'un ancienne dimanche qui finissait sa "lettre a un frere tunisien, par dire, "tu ne s'assoirerais pas dans un cafe lire Figaro Magazine le Dimanche."
Je me souviens de Zinab, dans le Figaro Magazine d'un ancienne dimanche qui finissait sa "lettre a un frere tunisien, par dire, "tu ne s'assoirerais pas dans un cafe lire Figaro Magazine le Dimanche."
(Zineb El Rhatoui, Lettre ouverte a un candidat au djihad: http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/07/25/31003-20160725ARTFIG00019-lettre-ouverte-a-un-candidat-au-djihad-par-zineb-el-rhazoui.php )
Photo que j'ai pris de DE L'ESPRIT DES LOIS, de Montesque, pour illustrer le texte Jacques de saint Victor, qui suit:
JACQUES DE SAINT VICTOR HACUN connaît 1e mot de Talleyrand : «Qui n'a pas vécu dans les années voisines de 1789 ne sait pas ce que c'est que le plaisir de vivre.» La haute société française de la fin du XVIIIe siècle 'reste l'expression d'un rare mo¬ment privilégié où le raffinement des mœurs triomphait avec celui de l'esprit. L'école marxiste n'a pas eu beaucoup de mal à souligner que cette «douceur de vivre » était ré¬servée il une petite élite, tant les disparités sociales étaient grandes, mais il n'échappera à personne aujourd'hui que le retour des gran¬des inégalités sociales n'a pas pour autant restauré ce raffinement. De Donald Trump aux oligarques rus¬ses, en passant par les magnats saoudiens, personne n'associera cette nouvelle élite à la «douceur de vivre». C'est donc bien qu'il y eut en France, de 1750 à 1789, un moment très spécifique où les élites ont dé- , véloppé un je-ne-sais-quoi magi¬!ll).e. C'est à la recherche de ce mys¬tère qu'est partie l'historienne Benedetta Craveri, spécialiste des Lumières. A partir du portrait de sept jeunes aristocrates parisiens, typiques de ce monde privilégié, . tels les ducs de Lauzun et de Bris¬sac, les comtes Louis de Narbonne, \ Joseph-Hyacinthe de Vaudreuil et L01US- Philippe de Ségur, le vicomte joseph-Alexandre de Ségur et, en¬fin, le chevalier de Boufflers, Mme Craveri nous invite à une plon -r-gée en profondeur dans la haute so-ciété du XVIIIe siècle. En évitant habilement les «ve-dettes» qui ont réussi à se forger une fausse image pour la postérité, tel Talleyrand, Benedetta Craveri nous permet de mieux comprendre cette haute aristocratie de cour qui cultrge les idées des Lumières sans imaginer ce qui pourra s'ensuivre. Brissac, l'amant de la du Barry, fi¬nira sur une pique en 1792 et Lauzun fut.guillotiné en 1798, après avoir pourtant servi dans les ar¬mées révolutionnaires sous le nom de «général Biron », tandis que les autres seront rumes ou obligés, comme les frères Ségur, à servir tous les régimes depuis Napoléon jusqu'à la monarchie bourgeoise de 1830. . Bref, pour tous, ce fut réelle¬ment la fin d'un monde. Mme Cra¬veri a eu une excellente idée de suivre la piste de ces derniers libertins, et ses portraits écrits d'une plume élégamment nostal¬gique se lisent avec plaisir. \1 Tr.o~ième voie . Onpeùtregretter qu'elle ne cher¬che pas à théoriser un peu plus le . sens de cet âge particulier de la po¬litesse qu'elle connaît fort bien et dent Monresquieu a laissé entendre qu'il s'Inscrivait comme une «troi¬sième vote» entre la vertu sévère des Anciens et les mœurs commer-ciales des Modernes. Ni' vertu ni . intérêt, l'affirmation de cette troi¬sième voie française tentait de s'appuyer sur les «manières» pour défendre un modèle de civilisation alternatif. Dès 1714, l'économie PQ¬litique triomphait cyniquement à Londres avec Mandeville. C'est déjà la victoire du monde sans charme d'aujourd'hui auquêl les aristocra¬tes français du XVIIIe siècle, disci¬ples de Montesquieu, tentèrent de s'opposer à leur façon, en retour¬nant les vices sociaux de mondanité ou de vanité propres à leur caste afin d'en faire une «barrière que les .h.ommes mettent entre eux pour s'empêcher de se corrompre », com¬me écrit Montesquieu dans De l'esprit des lois à propos de la poli- tes se (XIX, 16). Il voyait bien que, dans les nations commerciales, comme l'Angleterre ou les Provin¬ces- Unies, l'utilité l'emporterait sur la civilité, le pratique sur l'esthéti¬que. Craignant ce désenchantement de l'esprit sérieux, il en avait tiré une loi pour la France: «Laissez-lui faire 'les ohoses frivoles sérieusement, et gaiement les choses sérieuses. » C'est ce que.ne cornprendrorit ni les futurs révolutionnaires ni les fu-turs contre-révolutronrlàtres après 1796. Seuls quelques-esprits déli¬cats, comme Tocquevâlle, seront au XIXe siècle les héritiers spirituels des derniers libertins de Mme Cra¬veri. Mais la seconde révolution industrielle de la fin du XIX· siècle . balayera définitivement cette « civilisation des mœurs » .• C
JACQUES DE SAINT VICTOR HACUN connaît 1e mot de Talleyrand : «Qui n'a pas vécu dans les années voisines de 1789 ne sait pas ce que c'est que le plaisir de vivre.» La haute société française de la fin du XVIIIe siècle 'reste l'expression d'un rare mo¬ment privilégié où le raffinement des mœurs triomphait avec celui de l'esprit. L'école marxiste n'a pas eu beaucoup de mal à souligner que cette «douceur de vivre » était ré¬servée il une petite élite, tant les disparités sociales étaient grandes, mais il n'échappera à personne aujourd'hui que le retour des gran¬des inégalités sociales n'a pas pour autant restauré ce raffinement. De Donald Trump aux oligarques rus¬ses, en passant par les magnats saoudiens, personne n'associera cette nouvelle élite à la «douceur de vivre». C'est donc bien qu'il y eut en France, de 1750 à 1789, un moment très spécifique où les élites ont dé- , véloppé un je-ne-sais-quoi magi¬!ll).e. C'est à la recherche de ce mys¬tère qu'est partie l'historienne Benedetta Craveri, spécialiste des Lumières. A partir du portrait de sept jeunes aristocrates parisiens, typiques de ce monde privilégié, . tels les ducs de Lauzun et de Bris¬sac, les comtes Louis de Narbonne, \ Joseph-Hyacinthe de Vaudreuil et L01US- Philippe de Ségur, le vicomte joseph-Alexandre de Ségur et, en¬fin, le chevalier de Boufflers, Mme Craveri nous invite à une plon -r-gée en profondeur dans la haute so-ciété du XVIIIe siècle. En évitant habilement les «ve-dettes» qui ont réussi à se forger une fausse image pour la postérité, tel Talleyrand, Benedetta Craveri nous permet de mieux comprendre cette haute aristocratie de cour qui cultrge les idées des Lumières sans imaginer ce qui pourra s'ensuivre. Brissac, l'amant de la du Barry, fi¬nira sur une pique en 1792 et Lauzun fut.guillotiné en 1798, après avoir pourtant servi dans les ar¬mées révolutionnaires sous le nom de «général Biron », tandis que les autres seront rumes ou obligés, comme les frères Ségur, à servir tous les régimes depuis Napoléon jusqu'à la monarchie bourgeoise de 1830. . Bref, pour tous, ce fut réelle¬ment la fin d'un monde. Mme Cra¬veri a eu une excellente idée de suivre la piste de ces derniers libertins, et ses portraits écrits d'une plume élégamment nostal¬gique se lisent avec plaisir. \1 Tr.o~ième voie . Onpeùtregretter qu'elle ne cher¬che pas à théoriser un peu plus le . sens de cet âge particulier de la po¬litesse qu'elle connaît fort bien et dent Monresquieu a laissé entendre qu'il s'Inscrivait comme une «troi¬sième vote» entre la vertu sévère des Anciens et les mœurs commer-ciales des Modernes. Ni' vertu ni . intérêt, l'affirmation de cette troi¬sième voie française tentait de s'appuyer sur les «manières» pour défendre un modèle de civilisation alternatif. Dès 1714, l'économie PQ¬litique triomphait cyniquement à Londres avec Mandeville. C'est déjà la victoire du monde sans charme d'aujourd'hui auquêl les aristocra¬tes français du XVIIIe siècle, disci¬ples de Montesquieu, tentèrent de s'opposer à leur façon, en retour¬nant les vices sociaux de mondanité ou de vanité propres à leur caste afin d'en faire une «barrière que les .h.ommes mettent entre eux pour s'empêcher de se corrompre », com¬me écrit Montesquieu dans De l'esprit des lois à propos de la poli- tes se (XIX, 16). Il voyait bien que, dans les nations commerciales, comme l'Angleterre ou les Provin¬ces- Unies, l'utilité l'emporterait sur la civilité, le pratique sur l'esthéti¬que. Craignant ce désenchantement de l'esprit sérieux, il en avait tiré une loi pour la France: «Laissez-lui faire 'les ohoses frivoles sérieusement, et gaiement les choses sérieuses. » C'est ce que.ne cornprendrorit ni les futurs révolutionnaires ni les fu-turs contre-révolutronrlàtres après 1796. Seuls quelques-esprits déli¬cats, comme Tocquevâlle, seront au XIXe siècle les héritiers spirituels des derniers libertins de Mme Cra¬veri. Mais la seconde révolution industrielle de la fin du XIX· siècle . balayera définitivement cette « civilisation des mœurs » .• C
10/17/2016
Shati' Tea & Felafel Shop, Gaza City, Palestine
Note du 5 pctypbre. sir Nahed Hattar, poete jordanien assassine pres d'ici, a Gaza. J'ai appris ca dans Charlie Hebdo du 5 Octobre No. 1263 dans " la Amanivelle," de Gerard Biard, et je j'ai numerise aujourd'hui le26 octobre, attendant l'arrivee de mes bagages a domicile.
CaNote du 17 octobre:
m'a pris un peu de temps pour comprendre le couverture de Charlie Hebdo cette semaine.
5 octobre 2016/ CHARLIE HEBDO N° 1263/5
•••••••••••••••••••••••••••••••••• •
À LA MANIVELLE
GÉRARD BIARD
UN ASSASSINAT
,
CONTROVERSE
Il y a deme
façons de rapporter une
information dans la presse. On
peut rester neutre et se contenter
d'énoncer Ies faits-; ou au contraire
y
ajouter un point de vue. Mais même en
restant apparemment neutre, on n'est
pas
forcément honnête. Le traitement
média-
tique de l'assassinat de l'écrivain
jorda-
nien Nahed Hattar, abattu le 25
septembre
sur les marches du tribunal d'Amman
alors qu'il se rendait à l'audience
de son
procès pour blasphème, est à ce titre
emblématique et révèle la veulerie
plus ou
moins sournoise dont font preuve toujours
plus de journalistes face au
totalitarisme
religieux
et à ses manifestations diverses.
Résumons. Athée revendiqué, Nahed
Hattar a publié en août dernier sur
sa
page Facebook un dessin satirique,
réalisé
par un inconnu, titré «Seigneur des
-Daechtstes»
et représentant un djihadiste
de l'Etat islamique,
vraisemblablement au
paradis d'Allah, entouré de deux
vierges
et réclamant à un dieu qu'il tient
pour un
domestique « du vin, des noix de cajou
et"
quelqu'un pour venir faire le ménage
dans
la chambre». Couvert d'injures et
menacé
de mort, il a été arrêté et poursuivi
pour
« incitation aux dissensions
confession':
nelles» et
«insulte à l'islam», sur demande
expresse du
Premier ministre jordanien,
qui partage
visiblement l'avis des djiha-
distes :
qui moque Daech moque Dieu.
Le motif de
son exécution à bout
portant ne
fait par conséquent aucun
doute:
c'était un vil blasphémateur.
Pourtant,
les portraits rapides dressés
par les
médias français le lendemain de
son
assassinat tentaient pour la plupart
de suggérer
qu'il était d'abord bien
autre
chose. Un journaliste «chrétien»,
défenseur
acharné
Fanatisme de Bachar el-Assad,
proche
du Hezbollah,
religieux
ou militant de la cause
palestinienne
et surtout, ,
intoxication
surtout, un intellectuel
alimentaire
1 «controversé», comme
l'a
souligné deux
fois
- au cas où le
lecteur
aurait été distrait - Libération
Bref, ces
biographies lapidaires sous-
entendaient
lourdement que, outre le fait
que Nahed
Hattar les avaient sûrement
bien
cherchées, ses trois balles dans la
tête, son
assassinat pourrait avoir d'autres
mobiles que
le fanatisme religieux.
Les journalistes qui ont rédigé ces
portraits semblent déconnectés du
monde dans lequel ils évoluent - ce
qui
est
étonnant puisqu'ils ont la truffe en
•
permanence
collée au cul de Twitter et de
Facebook.
Ceux qui soutiennent Bachar ou
•
les
Palestiniens ne se font pas systémati-
quement
pourrir et condamner à mort sur
•
les réseaux
sociaux. Ceux qui publient ou
signent un
dessin jugé «blasphématoire»,
•
voire
«choquant» ou «pas drôle», si. C'est
le cœur du
problème, "soigneusement •
•
contourné
ici. Nahed Hattar avait peut-
être de
mauvaises fréquentations et sans
•
doute pas mal d'ennemis politiques.
Mais
il a été assassiné, comme tant
d'autres,
8
,
,
, pour une satire sur
l'islam. Point. Insinuer le contraire est mensonger. Autant dire
carrément qu'il a glissé dans l'escalier qui le conduisait
au tribunal.
Quèlques jours après le meurtre de Nahed Hattar, le
caricaturiste marocain Khalid Gueddar a demandé la protection de la police: il
a aussi reçu de très expli¬cites menaces - «votre sort, c'est la mort et
l'égorgement, vous êtes l'ennemi de Dieu» _ pour avoir publié le même dessin
sur F'acebook. Que lira-t-on, qu'entendra¬t-on s'il s'ajoute sur la liste sans
fin des victimes du fanatisme islaxniste? Qu'il avait mangé des moules pas
fraîches la veille de sa mort? Que lui aussi était «controversé», souligné
trois fois?
C'est une chose de ne surtout pas vouloir faire d' «
amalgames)) dans un contexte où le débat sur l'islam est sorti de la sphère
rationnelle - désormais, il hystérise ou il tétanise. (j'en est une autre de
refuser de nommer clairement des tueurs et de reconnaître qu'ils assassinent au
nom d'une idéologie politico-religieuse totalitaire qui séduit de plus en plus
de
"soldats », partout dans le monde. C'est permettre
qu'ils tuent encore et encore.
CaNote du 17 octobre:
m'a pris un peu de temps pour comprendre le couverture de Charlie Hebdo cette semaine.
It took me awhile to understand the Cover of Charlie Hebdo this week.
Apparement Zemmour a dit qu'il respectait les Kamikazes suicidaires du "Califat" de l'Etat Islamique--dans un entretien la semaine derniere--et donc Coco et L'Equipe de Charlie, qui respectent l'aspet Provokateur tout de meme, lui disent, "vas-y, soyez un Homme et suicide-toi comme les Kamikazes suicidaires de ISIS"
Apparently Zemmour said that he respected the suicide bombers of the "Caliphate" of the Islamic State-in an Interview last week-and Coco and the satirists at Charlie Hebdo, while respecting the provocatve aspect of things, say to him, "go ahead, be a man and suicide yourself like the suicide bombers of ISIS"
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